The stress

Après cette petite sieste étendus dans l'herbe, nous avons repris la route pour, enfin, aller faire connaissance avec nos familles respectives. 

Pas de photos de ce moment mémorable et c'est bien dommage car notre jubilation a alors atteint son paroxysme. Quel plaisir de voir vos minois inquiets et intimidés. Comme ce fut savoureux de lire dans vos regards la crainte, l'appréhension, le "quelle tête il aura?  " "comment je vais réussir à lui parler", " je dis Hello ou good evening?", "oh non, cette voiture-là, no way!"   . Vous êtiez mignons les chatons! 

Ce retour en bus nous a valu une nouvelle perle signée Benji, alias M. Defarge (nous avons réintégré la vraie vie, ne l'oublions pas) qui, de son oeil d'esthète a estimé qu'il y avait " trop de bus et le trop plein de bus , ben ça surcharge les voies de bus". Allez comprendre....

J'ai personnellement eu quelques frayeurs aussi quant à mes copines de chambrée. L'une, (la métalleuse) a trouvé toute l'après-midi que décidément, le sol londonien  bougeait beaucoup sous ses pieds. L'autre, la matheuse, a vainement tenté de faire taire le fou-rire naissant qui l'a assaillie sitôt montée dans la voiture de notre famille et pour tenter de cesser ce comportmeent fort indélicat, elle se frappait la tête.

Où donc avais-je mis les pieds?